Contenu au stade expérimental et en cours de rédaction.
En 2010, Tim Jackson, directeur de recherche au centre de stratégie environnementale de l'université du Surrey, publie, Prospérité sans croissance. Il s'intéresse notamment au rapport entre le niveau de PIB des pays et l'évolution des éléments garant de la prospérité des populations (éducation, santé, espérance de vie...). Dans la forme économique actuelle, l'augmentation du PIB se découple assez rapidement de l'augmentation de la prospérité et même, au-delà d'un certain niveau de PIB, la prospérité tend à se décroitre. Il confirme ainsi par les courbes ce que des penseurs tels Ivan Illich avaient déjà prédit depuis les années 1970.[1]
Au niveau climatique, nous avons beau déjà techniquement entamer les débuts d'une révolution propre : les intensités en carbone ont déjà baissé en moyenne de 0,7% par ans depuis 1990. Mais cela n'a pas empêché les émissions d'augmenter de 40%. Car parallèlement, les échanges et la production se sont accrus. Ce mécanisme s'appelle l'effet rebond : dès que nous devenons plus efficients quelque part, nous utilisons les gains réalisés pour produire et consommer davantage.[2]
Dans notre Eutopie la bonne économie se mesure à l'aide de 2 indices :
L'objectif est d'avoir le BIB le plus élevé et l'IHE le plus faible voir même nul.
Lors de la transition pour atteindre les taux idéals il faut tout de même respecter un certain équilibre.
Il y a un plancher social qui constitue le but à atteindre pour assurer l’épanouissement de chacune et chacun.
Mais cet épanouissement ne peut se faire au-delà d’un cercle extérieur, qui est le plafond environnemental.
Au sein de celui-ci se trouve l’espace sûr et juste pour l’humanité, dans lequel peut prospérer une économie inclusive et durable.
Théorie du donut de Kate Raworth :[4]
Dans notre économie actuelle, voici les zones rouges de l’économie actuelle, que ce soit à l’intérieur du donut – les besoins essentiels qui ne sont pas encore assurés pour l’ensemble de l’humanité – et à l’extérieur – les équilibres planétaires déjà mis sous pression. Et les signes de dépassement des limites sociales et planétaires ne font que se multiplier ces dernières années et sont partout aujourd’hui.
Croissance ou décroissance ? Cette question demande d'abord de se mettre d'accord sur une mesure de l'économie. Si celle-ci est le choix du BIB et du IHE, et que l'indice de BIB est à son maximum et l'IHE à son minimum, alors il n'y a pas à avoir de préférence pour l'une ou l'autre, il n'y a pas de fondement à ce demander « Es ce que nous produisons trop de musique, trop de festival, trop jeux vidéos ? » Car si les humains sont épanouie ainsi et qu'ils sont en symbiose avec leur environnement, alors c'est un choix qui n'a que des impacts positive.
Cette pensée peut être troublante pour certain courant écologique. Mais c'est par ce que les caractéristiques commune des modèles qu'ils utilisent pour justifier le besoin d'aller vers une économie de décroissance sont fondée sur la mesure du PIB et le postulat d'une économie extractive. De plus celles-ci ne prend en compte que les flux des échanges monétiser dans notre société actuelle. Ils ne prennent pas en compte l’apparition d'un nouveau paradigme économique de type régénératif, couplant ses activité avec l'équilibre écologique planétaire. Une économie qui prend en compte tout les échanges et productions humaine quel quel soit, et qui libère beaucoup de temps aux humains pour de nouvelle production créative.
Néanmoins si l'on parle de la mesure du PIB, ce que nous pouvons néanmoins affirmer c'est que oui il faut assurément une décroissance pour ce qui concerne la production et l'échange de bien et services qui augmente l'IHE.
« L'économie doit avoir un but, et ce but doit être le bien-être de l'humanité. » Auteur inconnu
En cours de rédaction...
Tim Jackson. Prospérité sans croissance. 2009 ↩︎